Pour ce second tour, le choix est désormais très clair. Il ne reste que deux bulletins de vote.

Après la pandémie de Covid-19, l’enjeu de cette élection, c’est de savoir si l’on souhaite reconstruire, au niveau local, « comme si de rien n’était », le modèle existant, fait de projets climaticides, de casse sociale, d’affaiblissement des services publics et d’un pouvoir municipal parfois autoritaire, aux mains de quelques uns, ou si, au contraire, nous cherchons, ensemble, à le réinventer, en initiant sans attendre les indispensables transitions.

Nous vous proposons de faire le choix d’une équipe rassemblée autour d’un projet de transformation sociale, de transition écologique et citoyenne de notre ville.

Nous voulons agir maintenant pour apporter des solutions concrètes aux problèmes du quotidien, préparer l’avenir et garantir la qualité de vie des générations futures à Saint-Étienne.

PROTÉGER LA SANTÉ DES STÉPHANOIS.ES

La pandémie de coronavirus a remis les questions de santé, et particulièrement celle des moyens matériels et humains de l’Hôpital public, au cœur des préoccupations. Après les « applaudissements de 20h00 », il est temps d’agir concrètement et durablement.

Afin de garantir une plus grande effectivité du droit aux soins et améliorer la santé publique à Saint-Étienne, nous proposons de :

  • Implanter un centre de santé municipal polyvalent pour renforcer l’offre de soins de proximité. Ce centre de soins sera géré par la commune, en salariant une équipe pluridisciplinaire de professionnels médicaux et paramédicaux.
  • Aider à l’installation de maisons de santé pluridisciplinaires, structures particulièrement attractives pour les jeunes praticiens.
  • Faire de notre territoire un modèle du développement du sport-santé et de la lutte contre la sédentarité, la pratique d’une activité physique régulière permettant de prévenir de nombreuses pathologies et de réduire la prise de médicaments.
  • Limiter l’usage des produits chimiques pour l’entretien des bâtiments municipaux.
  • Garantir la dignité pour nos défunts par l’ouverture d’un service municipal funéraire accessible pour toutes les familles, face au monopole des opérateurs privés, et la création d’un nouveau cimetière intercommunal paysagé, entièrement végétalisé et multiconfessionnel.

Mesures d’urgence

LE FIASCO DES MASQUES À SAINT-ÉTIENNE

Les Stéphanois.es auront dû attendre fin mai, soit 3 semaines après le déconfinement, pour obtenir les masques fournis par la Ville, promis en grande pompe « dans les tous prochains jours » dès… le 9 avril ! Premier à promettre, dernier à agir, voilà le vrai bilan du maire sortant !

Pour apprendre à vivre en sécurité « avec » le coronavirus, nous nous engageons à :

  • Constituer un stock communal de masques de différents types pour pouvoir concourir à l’équipement des professionnels et du grand public en cas de seconde vague épidémique dans les semaines, les mois ou les années à venir.
  • Constituer un stock de vaccins et lancer une campagne de vaccination à partir du Centre de santé municipal, quand le vaccin aura été mis au point.
  • Généraliser les distributeurs de gel hydroalcoolique dans les lieux et les espaces publics.
  • Créer une cellule municipale de soutien psychologique pour lutter contre l’isolement, le burn-out, et prévenir les suicides.
  • CRÉER UNE RÉSERVE SANITAIRE LOCALE, RAPIDEMENT MOBILISABLE EN TEMPS DE CRISE.

Le Maire de Saint-Étienne préside le Conseil de surveillance du CHU. Pour défendre dans la durée l’Hôpital public et ses agents qui ont démontré toute leur efficacité et leur professionnalisme pendant la crise du Covid-19, nous nous opposerons fermement :

à tout projet de restructuration non-négocié avec l’ensemble du personnel, à toute nouvelle fermeture de lits et nous nous battrons pour obtenir des moyens supplémentaires pour notre CHU auprès du Gouvernement ;

• au projet de fusion de l’université de Saint-Étienne avec celle de Lyon, qui pourrait conduire à terme à une remise en cause de notre CHU, dont le « U » pour « Universitaire » suppose l’adossement à une université de plein exercice.

SOLIDARITÉ : UN BOUCLIER SOCIAL POUR LES PLUS VULNÉRABLES

À Saint-Étienne, où une personne sur quatre vit sous le seuil de pauvreté, la Collectivité doit prendre toute sa place dans la lutte contre toutes les formes d’exclusion. Nos services publics locaux, dont le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), doivent être pleinement mobilisés. Les destructions massives d’emploi et la hausse des prix consécutives à la crise du Covid-19 vont aggraver la situation dans les prochains mois. Aussi, des mesures volontaristes doivent être mises en place sans attendre.

Aux côtés des acteurs de terrain qui connaissent bien ces situations difficiles et de l’État, nous proposons de :

  • Apporter une aide financière aux familles les plus fragiles pour l’acquisition de licences sportives et l’accès à la culture et aux loisirs, sous conditions de ressources, via le CCAS.
  • Renforcer le soutien municipal aux centres d’accueil de jour pour les personnes sans abri.
  • Recréer les conditions d’un dialogue opérant avec l’État, les associations et les communes de la Métropole, afin de pouvoir garantir le droit à un hébergement d’urgence pour les migrants.
  • proposer la mise à disposition de locaux municipaux vacants pour les situations d’urgence via une prise de bail symbolique par une association qui en assumera la responsabilité juridique.

Mesures d’urgence

Saint-Étienne, ville solidaire

Alors que de nombreuses municipalités ont su faire preuve de réactivité, loin des caméras de télévision, pour proposer des dispositifs de soutien aux personnes en difficulté, Saint-Étienne s’est surtout illustrée par la richesse des initiatives de solidarité de voisinage. Merci et bravo à tous les anonymes qui ont rendu de précieux services ces derniers mois ! Ils ont fait honneur à notre ville !

Pour amortir les conséquences sociales de la crise épidémique, nous nous engageons à :

  • Créer un bus administratif et social : à son bord, un agent administratif, un travailleur social et un personnel de santé iront dans les quartiers aider les personnes en difficulté dans leurs démarches administratives et sociales, et faire de la prévention.
  • Travailler à la résorption de la fracture numérique par des aides spécifiques à l’achat d’équipement informatique pour les familles qui en sont démunies.
  • Rendre possible les reports de loyers dans les logements sociaux jusqu’à la fin de l’année pour les personnes seules et les couples sans emploi et suspendre les expulsions locatives en 2020.
  • Développer une offre d’habitat intercalaire en lien avec les bailleurs sociaux, permettant de mettre à disposition entre deux usages, des locaux provisoirement inoccupés, à des fins sociales ou d’hébergement des personnes migrantes.

Soutenir la création d’épiceries vertes solidaires dans les quartiers.

Les épiceries solidaires permettent à un public en difficulté économique d’acheter des produits de qualité proposés à des prix très inférieurs à ceux du marché. Alors que la crise menace de se traduire par une montée de la faim et de la malnutrition, nous voulons développer un réseau d’épiceries solidaires dans tous les quartiers de la ville, par :

• La mise à disposition de locaux aux associations porteuses de projets.

• La création d’une centrale d’achat et d’une plateforme logistique pour les approvisionner.Accorder une aide alimentaire d’urgence aux familles avec les quotients FAMILIAUX les plus faibles (chèques alimentaires échangeables dans les commerces stéphanois).

UNE PRIORITÉ À L'ÉCOLE ET À LA PETITE ENFANCE

L’accès aux savoirs est une condition de l’émancipation de chacun. L’École est aussi en première ligne dans la lutte contre les inégalités. Compétente en matière d’écoles primaires et de restauration scolaire, la municipalité doit redonner la priorité à l’École de la République, laïque et gratuite, en garantissant les moyens nécessaires à son fonctionnement. Parce que le confinement a aggravé les inégalités et le décrochage scolaires, malgré l’engagement et l’inventivité des enseignants, nous devons réinvestir massivement pour améliorer les conditions d’apprentissage des enfants et de travail des personnels.

Parce que l’École publique est une priorité affirmée, nous nous engageons à :

  • Créer une nouvelle école en centre-ville et revoir la carte scolaire pour répondre à la saturation des établissements actuels.
  • Atteindre un objectif de +1 ATSEM par école maternelle pour améliorer l’encadrement des tout petits, à masse salariale municipale constante.
  • Créer des « écoles oasis » en dégoudronnant et végétalisant, accélérer la rénovation des locaux scolaires, en particulier des bâtiments énergivores, et sécuriser les abords des écoles par rapport à la circulation automobile.
  • Refaire de Saint-Étienne une référence en matière de restauration scolaire, respectueuse de l’environnement et de la santé de nos enfants : avec un objectif de 100% de produits bio et locaux, « zéro plastique » dans les cantines et le maintien de repas végétariens.
  • Créer 100 places supplémentaires en crèches municipales.

Mesures d’urgence

Pour accompagner les équipes éducatives et les parents qui feront face en septembre à une rentrée inédite, nous nous engageons à :

  • Augmenter le financement municipal des écoles pour répondre aux dépenses de fonctionnement exceptionnelles.
  • Remettre en place l’heure d’étude gratuite, supprimée par le maire sortant, et en faire un véritable temps éducatif et d’aide aux devoirs.
  • Étendre à tous les quartiers DE LA VILLE le dispositif de réussite éducative (DRE) qui propose un accompagnement individualisé par des travailleurs sociaux et des étudiants assurant soutien scolaire et ouverture culturelle.
  • Instaurer la gratuité des cantines pour les enfants EN GRANDE PRÉCARITÉ ALIMENTAIRE, durant tout le premier trimestre.

La réouverture des écoles à Saint-Étienne

La réouverture des écoles en mai et juin s’est faite dans une totale impréparation. Le maire sortant a d’abord dénoncé violemment cette réouverture dans les médias nationaux, avant de l’organiser dans la précipitation et pour seulement quelques classes (grandes sections de maternelle, CP et CM2). De nombreux élèves n’ont ainsi pas pu retourner à l’école avant juin, faute d’anticipation de la mairie, mais aussi parce que les locaux scolaires ne s’y prêtaient pas toujours. Il faudra ainsi :

augmenter le nombre de personnels d’entretien affectés dans les écoles élémentaires et primaires.

porter une attention renouvelée aux sanitaires, pour que chaque classe puisse avoir accès à un point d’eau et doter de manière pérenne toutes les écoles de savon et d’essuie-mains, dont le manque chronique s’est fait particulièrement sentir dans les premiers jours de l’épidémie.

POUR UNE ATTENTION RENFORCÉE AUX SÉNIORS ET AUX SITUATIONS DE HANDICAP

PROTÉGER NOS AÎNÉS

L’allongement sans précédent de l’espérance de vie doit être accompagné par la Collectivité, pour que chacun puisse en profiter dans les meilleures conditions sociales, économiques et sanitaires. Les mesures de confinement se sont ainsi trop souvent traduites par une aggravation de l’isolement des personnes âgées, lequel a affecté leur état de santé.

Pour permettre à tou.te.s les Stéphanois.es de pouvoir continuer à bien vieillir dans notre ville, nous proposons de :

  • Ouvrir le bénéfice du Pass Loisirs Seniors dès le départ à la retraite, et enrichir son contenu, notamment dans une perspective de sport-santé et de lutte contre l’isolement.
  • Favoriser un maintien à domicile le plus durable possible, en renforçant la capacité d’action du Centre communal d’action sociale (CCAS).
  • Soutenir l’habitat intergénérationnel et les résidences partagées.
  • Offrir des possibilités de répit aux aidants, avec des places d’accueil de jour ou de courts séjours dans les résidences municipales.

Pour une ville réellement inclusive

La ville est le bon niveau pour créer une société inclusive de proximité, où chaque personne, quel que soit le handicap dont elle est porteuse, puisse avoir pleinement accès à la vie sociale et à ses droits de citoyen.ne.

Pour que le handicap ne soit plus un facteur de précarité et d’exclusion à Saint-Étienne, nous proposons de :

  • Mieux associer les personnes en situation de handicap, leurs familles et les associations, à la définition des politiques locales : éducation, mobilité, loisirs, santé, habitat, emploi…
  • Élaborer un plan pluriannuel pour tendre vers l’accessibilité universelle des services et infrastructures.
  • Soutenir les projets de construction ou de rénovation de logements accessibles et adaptés aux différents types de handicap, en particulier dans le parc social.

Mesures d’urgence

Pour mieux anticiper les futures crises sanitaires ou climatiques et leur impact sur les personnes les plus fragiles, nous nous engageons à :

  • Mieux équiper nos EHPAD et établissements médico-sociaux : constitution de stocks d’équipements de protection et de gel, salles sécurisées pour permettre aux résidents de voir leurs familles, développement des outils informatiques de communication…
  • Renforcer les dispositifs de veille auprès des personnes isolées : mise en place de référents « santé-social » par quartier à des fins de prévention et de veille, en lien avec les structures de quartier, le réseau associatif et les volontaires de la réserve civique.
  • Renforcer le service de portage de repas à domicile, avec la possibilité de deux repas par jour, et améliorer la qualité des repas proposés.

Répondre enfin à la crise dans nos EHPAD et RPA municipaux

Le mandat qui s’achève aura été marqué par une crise sans précédent dans nos EHPAD municipaux, avec des moyens insuffisants pour une prise en charge digne des résident.e.s, ainsi que par la fermeture de deux résidences autonomie, La Rivière et les Hortensias.

Nous proposons de tourner le dos à cette politique par :

  • la création de postes d’aides-soignants et d’agents d’entretien dans les EHPAD municipaux.

  • le développement de places d’hébergement municipales pour personnes âgées, dans de petites structures, pour éviter l’effet de concentration néfaste en cas d’épidémie.

CULTURE ET ÉDUCATION POPULAIRE AU SERVICE DU LIEN SOCIAL ET DU TERRITOIRE

Secteur parmi les plus durement touchés par la pandémie de coronavirus, la culture doit pouvoir bénéficier d’un fort soutien de la puissance publique. Au-delà de la relance du secteur, nous croyons plus que jamais aux vertus sociales et sociétales d’une offre culturelle riche et diversifiée.

Pour soutenir les acteurs culturels stéphanois, favoriser toutes les énergies créatives et permettre à tou.te.s l’accès aux pratiques artistiques et aux offres culturelles, nous proposons de :

  • Implanter une médiathèque dans le secteur nord de la ville.
  • Repenser en profondeur l’organisation de la Fête du Livre pour en faire une Fête du Livre et de la Lecture, en lien avec l’ensemble des acteurs locaux.
  • Consacrer le site de l’ancienne École des Beaux-Arts aux arts et à la nature.
  • Mener une politique culturelle décentralisée et innovante, en délocalisant certaines animations et représentations de l’Opéra dans les structures d’éducation populaire.
  • Redéfinir le projet culturel de l’opéra en l’orientant vers une mission pluridisciplinaire ouverte sur la ville et ses acteurs culturels de proximité et aller vers la création d’un Établissement public culturel métropolitain.
  • Réinterroger la fusion du musée de la Mine et du musée d’Art et d’Industrie et harmoniser les tarifs des différents musées de la ville.
  • Redéfinir le modèle économique de la cité du design, en accélérant le déploiement de sa filiale commerciale, pour la rendre moins dépendante de l’argent public.
  • Soutenir la création d’un réseau associatif autour des « arts de la rue » pour favoriser l’organisation de manifestations culturelles populaires dans l’espace public.

Mesures d’urgence

La situation de nombreux artistes et acteurs culturels est devenue dramatique. Pour sauver leurs activités, nous proposons de :

  • Co-construire, en lien avec le Conseil consultatif de la culture, les artistes et acteurs culturels stéphanois, un plan de relance culturelle ambitieux et proposer l’instauration de nouveaux événements réguliers (festivals…).
  • Soutenir le spectacle vivant en installant pendant l’été une scène sur le parking de l’Opéra Théâtre et dans d’autres lieux comparables, pour permettre le déroulement d’événements dans le respect des normes de distanciation physique.
  • Consolider l’existence des nombreux théâtres stéphanois et compagnies locales de notre ville, en offrant des places de représentations à l’ensemble des structures d’Éducation populaire.
  • Multiplier les projections de filmS en plein air pour soutenir le secteur cinématographique et œuvrer au maintien d’une offre cinématographique en centre-ville.
  • Soutenir les artistes plasticiens via la commande publique.
  • Mettre en place un plan d’urgence pour les structures d’éducation populaire, très touchées par la crise, avec des subventions exceptionnelles.

SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

Pour une ville active et sportive

Pour lutter contre le fléau de la sédentarité, le sport est plus que jamais un enjeu de santé publique. Nous voulons proposer un plan de développement des pratiques sportives pour tous les publics et tous les âges, accompagné par des investissements conséquents dans de nouveaux équipements. Nous nous engageons à :

  • Rénover le Palais des Spectacle en salle Omnisports.
  • Construire un vélodrome à Saint-Étienne.
  • Proposer un plan pluriannuel de rénovation des équipements sportifs, avec une attention particulière portée aux vestiaires et à leur accessibilité.
  • CONCEVOIR un nouvel équipement sportif dans les quartiers Sud.
  • Accompagner et sécuriser les clubs dans le développement d’une offre de sport-santé-bien-être, de sport féminin et de handisport.
  • Aménager un pôle dédié aux sports urbains émergents (hip hop, skate..) et dédier un espace à la pratique de la pétanque.

Vie associative : un joyau à conforter

La crise épidémique aura mis en lumière la qualité, la diversité et la richesse du tissu associatif stéphanois. Pendant la crise, de nombreuses actions de solidarité ont pu être conduites pour pallier les défaillances des acteurs publics dans bien des domaines.

Pour consolider et soutenir notre tissu associatif, encourager, reconnaître et valoriser le bénévolat, nous voulons :

  • Créer un guichet associatif unique : une ressource pour informer, accompagner les associations et faciliter les diverses démarches.
  • Soutenir nos associations locales dans la recherche et l’accès à des financements extra-municipaux : fonds de développement de la vie associative, fondations…
  • Sécuriser le soutien financier municipal en promouvant une vision pluriannuelle des financements et simplifier les demandes de subventions.

Miser sur notre jeunesse

Pour soutenir la jeunesse et accompagner nos jeunes dans leur insertion professionnelle, nous nous engageons pour :

  • Refondre l’ensemble des aides municipales en direction des étudiants pour créer une « allocation d’autonomie » municipale de lutte contre la précarité étudiante.
  • Développer les services civiques, l’apprentissage et les formations en alternance, au sein des services municipaux.
  • Établir une charte de la vie nocturne et sécuriser les Noctambus.

Mesures d’urgence

Pour aider nos clubs sportifs et nos associations à surmonter les conséquences de la crise, nous proposons :

  • La réouverture de tous les équipements sportifs dès que possible pour proposer une offre de loisirs aux familles qui ne pourront pas partir en vacances, avec notamment l’ouverture d’au moins deux piscines en période estivale.
  • Annuler la redevance municipale due par les associations disposant de locaux municipaux (7€/m2) pour 2020 et garantir le montant des subventions.

Avenir de l’UJM : les revirements électoralistes du maire sortant

Menacé par un projet de fusion avec des universités lyonnaises, l’avenir de l’Université Jean Monnet, qui conditionne également celui de notre CHU, est au cœur des enjeux du prochain mandat. À ce sujet, lors d’une réunion du Conseil métropolitain du 7 février 2019, le maire sortant déclarait : « Il est important […] de ne pas rater le train. L’ensemble des élus soutiennent ce projet et y croient. » Le 20 juin 2019, il cosignait, avec son ami LR Laurent Wauquiez, un communiqué rappelant leur « plein soutien à ce projet ambitieux, fondamental pour notre territoire et son développement ».
À l’approche des élections municipales, le candidat-maire a édulcoré son discours, voire changé d’avis. Réveil tardif ou opportunisme électoraliste, chacun jugera.

Pour garantir une offre de formation pluridisciplinaire et de qualité et préserver le CHU, nous nous mobiliserons pour :

Conserver l’autonomie morale et juridique de l’Université Jean Monnet, tout en renforçant sa collaboration avec Lyon et d’autres universités.