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Marche pour le climat, contre le dérèglement climatique : agir localement pour une ville résiliente

Dans la ligne du «penser global, agir local», l’échelon municipal a un rôle majeur à jouer dans la lutte contre le dérèglement climatique et ses effets. Comment aménager la ville pour résister au changement climatique ? Comment mieux construire les bâtiments pour en améliorer le confort d’usage, été comme hiver ? Comment réduire notre empreinte carbone ? Ces questions doivent nourrir la réflexion politique pour imaginer le Saint-Etienne de demain.
Pour réussir l’indispensable transition écologique, nous devons absolument la lier à la question de l’urgence sociale et de l’urgence démocratique :
Car ce sont d’abord les plus modestes qui souffrent de l’inconfort thermique de leur logement, du manque d’accès à une alimentation de qualité, de la rareté des îlots de fraîcheur en période de canicule…
Car ce sont les habitant·e·s qui sont les plus à même d’imaginer les solutions pour répondre à cet enjeu environnemental majeur.
L’objectif de gratuité des transports en commun que nous portons incarne cette volonté d’apporter des réponses qui articulent transition écologique et ambition sociale, en réduisant la place de la voiture en ville tout en rendant du pouvoir d’achat aux Stéphanois.es.
Notre volonté est de créer les conditions pour l’adhésion de tou.te.s au développement d’une ville harmonieuse et « résiliente », c’est-à-dire en capacité de s’adapter aux événements climatiques. D’ores et déjà, Saint-Etienne Demain s’engage pour :
Un développement de la nature et de la place de l’eau en ville, avec par exemple un parc « zéro béton » en cœur de ville en sanctuarisant l’espace dégagé par la démolition de l’îlot « Eden », la découverture du Furan sur un premier tronçon, un programme de végétalisation des cours d’école, un véritable parc d’éco-loisirs à vocation sportive sur le site Jean Marc, avec la création d’un plan d’eau…
La prise en compte du changement climatique dans la commande publique (choix des matériaux) et dans la planification urbaine (objectif «zéro artificialisation nette).
L’incitation et la facilitation de la rénovation thermique dans l’habitat ancien, avec notamment l’instauration d’un «tiers-payant énergétique».
Un programme de développement de l’agriculture locale : jardins collectifs et partagés, micro-fermes urbaines, ceinture maraîchère aux portes de la Ville…

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